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Avant-Propos

Posté : mer. 15 juin 2016 18:31
par gillou
Le public y crois, s'en amuse ou en a peur. Mais dans chaque cas, il ne la voit que sous la forme trip simpliste du sempiternel jeu des 12 signes zodiacaux, où chacun essaie de retrouver son "image de marque" plus ou moins embellie. Si, suivant une enquête de 1967, 71% des Français de 18 à 25 ans et 67% de 26 à 35 ans s'intéressent aux horoscopes de presse, cet engouement n'aura de sens que s'il s'évade d'un fatalisme stérile ou d'une croyance infantile à la bonne aventure.
Il est donc souhaitable que les esprits curieux cherchent à comprendre ce qu'il y a au-delà de leur horoscope hebdomadaire : ils considéreront alors l'astrologie non comme une simple fantaisie ou une pythonisse de foire, mais comme la grande dame qu'elle fut jadis.
L'astrologie n'est pas une superstition inquiétante qui nous ferait régresser au Moyen Age. Dans ce triomphe quasi exclusif du rationnel qu'est notre vie actuelle, beaucoup perdent pied en même temps qu'ils se détachent des croyances sécurisantes qui ont donné la paix de l'âme à leurs ancêtres. La primauté des techniques, l'instabilité de l'emploi, la noyade de l'individu dans une communauté impitoyable, la crainte de LA bombe et des pollutions multipliées aggravent les inquiétudes et les névroses. Or, par l'astrologie bien comprise, nous retrouvons les chemins de la sécurité intérieure. Nous ne sommes plus perdus dans la masse, nous prenons conscience d'être une pièce active dans un grand mécanisme vivant, nous comprenons qu'il y a une loi de la vie et de son évolution applicable à tout ce qui, sous ses formes diverses, existe sur notre Terre.