10. Neptune
Posté : lun. 20 juin 2016 04:12
Il n’y a guère plus d’un siècle (1846) que la planète vouée aux profondeurs océanes est apparue devant nos télescopes. Èlle nous a apporté les sous-marins, les ultrasons, les syndicats ouvriers, le socialisme international et tous les organismes mondiaux à base humanitaire (Croix Rouge, S. D. N., O. N. U.), le camping communautaire, le spiritisme, et sous son aspect négatif, la démagogie stérile, l’inflation, l’anarchie.
Extrêmement réceptif au milieu ambiant, Neptune a peu de volonté et se laisse mener par les grands courants collectifs de son époque. Il est donc diamétralement opposé à Uranus l’hyper-individualiste; il est irrationnel, hypersensible, ne connaît pas de frontière à ses désirs et à ses rêves de fusion humanitaire.
Morphologiquement, le Neptunien est un superlunaire mêlé de Jupiter, aux yeux rêveurs et souvent ronds comme ceux des poissons, il a parfois le front en pain de sucre des utopistes, tôt dégarni. Sa peau très délicate craint le savon. Il est marqué par le froid et l’humide et son tempérament est lymphatique, avec une pointe de sanguin. Il est très détendu, et s’il est introverti, son armature intérieure est faible, il ne se laisse donc pas guider par des principes, mais cherche sa voie dans l’infini. C’est un émotif non actif, tantôt primaire, tantôt secondaire, puisqu’en lui il n’y a pas de frontière entre le passé, le présent et l’avenir qui se confondent comme un vaste océan.
Neptune joue un rôle important chez des personnalités aussi diverses que : Raphaël, J.-J. Rousseau, Gérard de Nerval, Verlaine, Hugo, Debussy, Renoir, Léon Blum, Michel Simon, Charles Trénet, Annie Besant, Ramakrishna, Lénine.
Avec Saturne, Neptune est un point de sensibilité douloureuse dans tous les thèmes, c’est notre talon d’Achille, dans le sens où nous pouvons ressentir une vague inquiétude, une nostalgie incertaine, c’est le point où notre liberté individuelle est la plus faible, liée à notre besoin d’appartenir à une collectivité. C’est aussi notre tendance utopique et mystique, notre petit coin d’idéalisme rêveur, notre point de contact avec l'infini.
Mais lorsque Neptune est mal aspecté dans le thème, toutes ces belles tendances deviennent confuses et chaotiques. Le rêve devient illusion et désillusion, le manque de principes solides conduit à la fraude, à l’insatisfaction nostalgique. Il se produit une fuite devant les responsabilités; un sentiment de culpabilité gâche la vie sentimentale qui tourne souvent au scandale, à l’anormalité. L’alcool, les stupéfiants même deviennent un refuge. Il peut y avoir déséquilibre mental tournant à la schizophrénie. Au contraire d’Uranus, où le Moi peut disparaître dans une explosion désintégrante de ses tendances, le Moi neptunien se fond peu à peu, se désagrège et n’a plus aucun contact avec la réalité.
Cependant, n’oublions pas que Neptune peut aussi conduire à la voie spirituelle, à l’union avec le divin par un mysticisme supérieur, par médiumnité. Lié harmonieusement au Soleil, il transfigure le psychisme et donne l’inspiration souveraine.
Extrêmement réceptif au milieu ambiant, Neptune a peu de volonté et se laisse mener par les grands courants collectifs de son époque. Il est donc diamétralement opposé à Uranus l’hyper-individualiste; il est irrationnel, hypersensible, ne connaît pas de frontière à ses désirs et à ses rêves de fusion humanitaire.
Morphologiquement, le Neptunien est un superlunaire mêlé de Jupiter, aux yeux rêveurs et souvent ronds comme ceux des poissons, il a parfois le front en pain de sucre des utopistes, tôt dégarni. Sa peau très délicate craint le savon. Il est marqué par le froid et l’humide et son tempérament est lymphatique, avec une pointe de sanguin. Il est très détendu, et s’il est introverti, son armature intérieure est faible, il ne se laisse donc pas guider par des principes, mais cherche sa voie dans l’infini. C’est un émotif non actif, tantôt primaire, tantôt secondaire, puisqu’en lui il n’y a pas de frontière entre le passé, le présent et l’avenir qui se confondent comme un vaste océan.
Neptune joue un rôle important chez des personnalités aussi diverses que : Raphaël, J.-J. Rousseau, Gérard de Nerval, Verlaine, Hugo, Debussy, Renoir, Léon Blum, Michel Simon, Charles Trénet, Annie Besant, Ramakrishna, Lénine.
Avec Saturne, Neptune est un point de sensibilité douloureuse dans tous les thèmes, c’est notre talon d’Achille, dans le sens où nous pouvons ressentir une vague inquiétude, une nostalgie incertaine, c’est le point où notre liberté individuelle est la plus faible, liée à notre besoin d’appartenir à une collectivité. C’est aussi notre tendance utopique et mystique, notre petit coin d’idéalisme rêveur, notre point de contact avec l'infini.
Mais lorsque Neptune est mal aspecté dans le thème, toutes ces belles tendances deviennent confuses et chaotiques. Le rêve devient illusion et désillusion, le manque de principes solides conduit à la fraude, à l’insatisfaction nostalgique. Il se produit une fuite devant les responsabilités; un sentiment de culpabilité gâche la vie sentimentale qui tourne souvent au scandale, à l’anormalité. L’alcool, les stupéfiants même deviennent un refuge. Il peut y avoir déséquilibre mental tournant à la schizophrénie. Au contraire d’Uranus, où le Moi peut disparaître dans une explosion désintégrante de ses tendances, le Moi neptunien se fond peu à peu, se désagrège et n’a plus aucun contact avec la réalité.
Cependant, n’oublions pas que Neptune peut aussi conduire à la voie spirituelle, à l’union avec le divin par un mysticisme supérieur, par médiumnité. Lié harmonieusement au Soleil, il transfigure le psychisme et donne l’inspiration souveraine.