1-LE BÉLIER
Posté : lun. 20 juin 2016 05:35
21 mars-19 avril
Le Belier vit et agit comme si l'infini lui appartenait (Sénard, « le Zodiaque »).
Premier des trois signes de feu, le Bélier est à l’avant-garde dans le rythme des saisons. Avec lui la sève monte irrésistiblement et les forces toutes fraîches de la nature s’unissent dans un renouveau total du monde et de l’homme. Cette force torrentielle et un peu sauvage si caractéristique du Bélier est magnifiquement exprimée dans « Le Sacre du Printemps » de Stravinsky. Dans ce signe bouillant, le Soleil et Mars, astres de feu, trouvent un terrain d’élection. Mars surtout y entraîne à la guérilla quotidienne.
Signe cardinal : le Bélier n’entend que lui-même et impose sa volonté aux autres sans effort mais sans hésitation. Pourtant il a besoin des autres pour se prouver sa propre existence, sans quoi il tournerait à vide. On le trouve stimulant, et c’est vrai, mais parfois il agit de façon provocante. Individualiste forcené, il a une confiance absolue en lui-même et c’est avec la plus entière bonne conscience qu’il crée des remous autour de lui, sans se préoccuper des conséquences de ses paroles et de ses actes. Il n’est donc pas question de le raisonner, il suit ses impulsions comme le bélier animal qui, tête baissée, fonce vers le but sans voir les obstacles.
Son comportement : suit un rythme précipité et infatigable. Le feu, en lui, agit comme une étincelle dans l’allumage d’un moteur, dans une succession d’équilibres rapides, chacun des cycles de l’explosion faisant très vite suite à un nouvel équilibre. C’est un mouvement incessant en avant, c’est donc l’impulsion qui agit par jets et par bonds. Le plus simple de tous les signes, il vit avec intensité dans l’instant présent et, en général, n’aime pas évoquer les souvenirs et se replonger dans le passé.
Psychologie : totalement extraverti, il vit dans l’action et les contacts, plus que dans son for intérieur. Sa structure caractérologique est : émotif-actif-primaire, c’est le Colérique qui agit avec tout son être et en toute spontanéité, avec une tension extrême. C’est l’être du tout ou rien, un « intégriste » dans ses idées qui n’accepte pas les demi-mesures. Il improvise dans le feu de l’action, souvent avec une grande sûreté. Optimiste, il va joyeusement au-devant de la vie et de ses combats.
* Son intelligence est caractérisée par l’intuition, elle l’entraîne vers les solutions neuves, mais peut le rendre partial, dans la mesure où il ne veut pas voir les demi-teintes, tout dans la vie étant à 100 % blanc ou noir.
* Sa force : son optimisme, son activité infatigable, sa confiance en lui, la stimulation qui émane de lui.
* Sa faiblesse : son irréflexion, son instabilité qui le fait abandonner les projets entrepris avant qu’ils aient pu porter leurs fruits. Son manque de discipline, il se croit fait pour diriger — c’est souvent vrai d’ailleurs — et refuse de se plier aux règlements et aux directives des autres. C’est un franc-tireur de la vie, qui manque de mesure. Sa logique très personnelle l’incite à se conduire sans aucune diplomatie, mais en cherchant sincèrement à faire plaisir sans vaines complications.
Il doit cependant se méfier de sa susceptibilité excessive.
Ses aptitudes professionnelles : il a besoin avant tout de pouvoir dépenser une grande activité physique, et ne se plaît guère dans les emplois sédentaires. Tous les métiers dynamiques, depuis la métallurgie, la mécanique, l’armée, la police, la chirurgie, le barreau, la direction technique des entreprises plus que la direction commerciale, partout en somme où il peut être l’animateur, l’entraîneur, le pionnier, celui qui a du cran.
Les enfants du Bélier : on ne doit pas exiger d’eux qu’ils restent sagement assis en attendant la récréation, il faut au contraire leur permettre de s’extérioriser dans leurs affections comme dans leurs jeux. On ne les laissera jamais inactifs. La plupart parviendront à se discipliner si on leur donne d’une façon sportive des directives nettes et sans contradictions. Les heurts avec le père doivent être absolument évités.
Santé : d’une vitalité extraordinaire, le Bélier a besoin de se dépenser mais risque d’aller jusqu’au surmenage. Son tempérament bilieux le prédispose aux poussées de fièvre, aux maux atteignant la tête, tels que migraines, insomnies, troubles cérébraux. Son imprudence occasionne souvent des accidents qui atteignent fréquemment la tête. Ses grandes facultés de récupération se renforcent par le recours à un sommeil long. Il a un faible pour les nourritures fortement épicées et les boissons fortes, mais son intérêt est de suivre un mode de vie simple, une activité sans surmenage avec un repos régulier et une nourriture légère, qui lui permettront de continuer plus longtemps sa vie dynamique.
Les exceptions : il arrive que l’on rencontre des Béliers indécis, hésitants, au dynamisme bloqué, et ne répondant donc pas au portrait qui précède. C’est le plus souvent, soit que le signe Ascendant relève d’une nature opposée, ou que l’action d’une planète, surtout Saturne, introduit une forte inhibition.
Sens du destin « Bélier » : le récit mythologique de la Toison d’Or s’applique à ce signe. Il lui fait comprendre que les désirs sans limite sont la manifestation d’un esprit trop enfantin, qui doit apprendre à sacrifier une partie de ses aspirations s’il veut sauvegarder l’essentiel, et qu’il doit aussi savoir accepter les conséquences de ses actes. Dans sa destinée courante, le Bélier est en effet trop enclin à l’aventure, aux décisions tumultueuses, aux passions dévorantes, accentuées par sa politique du tout ou rien, qui lui fait trop souvent gâcher ses plus belles chances. Sur le plan de l’évolution spirituelle, le Bélier n’en est qu’au premier stade, c’est l’instinct à l’état brut, trop impulsif, il doit maîtriser son émotivité excessive, et ne pas agir pour le plaisir d’agir, comme un moteur qui tourne à vide.
Mots clefs : projection, propulsion. Passion, totalitarisme conquérant.
Quelques Béliers célèbres : Henri II, Gambetta, Lénine, Krouchtchev, Cohn-Bendit, Werner von Braun, Louis XV, Goya, Baudelaire, Zola, Van Gogh, Chaplin, Alain Poher, Leprince-Ringuet, von Karajan, Belmondo, J. Brel, Sainte Thérèse d’Avila, la Castiglione, Juliette Drouet, Simone Signoret, Claudia Cardinale.
Le Belier vit et agit comme si l'infini lui appartenait (Sénard, « le Zodiaque »).
Premier des trois signes de feu, le Bélier est à l’avant-garde dans le rythme des saisons. Avec lui la sève monte irrésistiblement et les forces toutes fraîches de la nature s’unissent dans un renouveau total du monde et de l’homme. Cette force torrentielle et un peu sauvage si caractéristique du Bélier est magnifiquement exprimée dans « Le Sacre du Printemps » de Stravinsky. Dans ce signe bouillant, le Soleil et Mars, astres de feu, trouvent un terrain d’élection. Mars surtout y entraîne à la guérilla quotidienne.
Signe cardinal : le Bélier n’entend que lui-même et impose sa volonté aux autres sans effort mais sans hésitation. Pourtant il a besoin des autres pour se prouver sa propre existence, sans quoi il tournerait à vide. On le trouve stimulant, et c’est vrai, mais parfois il agit de façon provocante. Individualiste forcené, il a une confiance absolue en lui-même et c’est avec la plus entière bonne conscience qu’il crée des remous autour de lui, sans se préoccuper des conséquences de ses paroles et de ses actes. Il n’est donc pas question de le raisonner, il suit ses impulsions comme le bélier animal qui, tête baissée, fonce vers le but sans voir les obstacles. Son comportement : suit un rythme précipité et infatigable. Le feu, en lui, agit comme une étincelle dans l’allumage d’un moteur, dans une succession d’équilibres rapides, chacun des cycles de l’explosion faisant très vite suite à un nouvel équilibre. C’est un mouvement incessant en avant, c’est donc l’impulsion qui agit par jets et par bonds. Le plus simple de tous les signes, il vit avec intensité dans l’instant présent et, en général, n’aime pas évoquer les souvenirs et se replonger dans le passé. Psychologie : totalement extraverti, il vit dans l’action et les contacts, plus que dans son for intérieur. Sa structure caractérologique est : émotif-actif-primaire, c’est le Colérique qui agit avec tout son être et en toute spontanéité, avec une tension extrême. C’est l’être du tout ou rien, un « intégriste » dans ses idées qui n’accepte pas les demi-mesures. Il improvise dans le feu de l’action, souvent avec une grande sûreté. Optimiste, il va joyeusement au-devant de la vie et de ses combats.* Son intelligence est caractérisée par l’intuition, elle l’entraîne vers les solutions neuves, mais peut le rendre partial, dans la mesure où il ne veut pas voir les demi-teintes, tout dans la vie étant à 100 % blanc ou noir.
* Sa force : son optimisme, son activité infatigable, sa confiance en lui, la stimulation qui émane de lui.
* Sa faiblesse : son irréflexion, son instabilité qui le fait abandonner les projets entrepris avant qu’ils aient pu porter leurs fruits. Son manque de discipline, il se croit fait pour diriger — c’est souvent vrai d’ailleurs — et refuse de se plier aux règlements et aux directives des autres. C’est un franc-tireur de la vie, qui manque de mesure. Sa logique très personnelle l’incite à se conduire sans aucune diplomatie, mais en cherchant sincèrement à faire plaisir sans vaines complications.
Il doit cependant se méfier de sa susceptibilité excessive.
Ses aptitudes professionnelles : il a besoin avant tout de pouvoir dépenser une grande activité physique, et ne se plaît guère dans les emplois sédentaires. Tous les métiers dynamiques, depuis la métallurgie, la mécanique, l’armée, la police, la chirurgie, le barreau, la direction technique des entreprises plus que la direction commerciale, partout en somme où il peut être l’animateur, l’entraîneur, le pionnier, celui qui a du cran.
Les enfants du Bélier : on ne doit pas exiger d’eux qu’ils restent sagement assis en attendant la récréation, il faut au contraire leur permettre de s’extérioriser dans leurs affections comme dans leurs jeux. On ne les laissera jamais inactifs. La plupart parviendront à se discipliner si on leur donne d’une façon sportive des directives nettes et sans contradictions. Les heurts avec le père doivent être absolument évités. Santé : d’une vitalité extraordinaire, le Bélier a besoin de se dépenser mais risque d’aller jusqu’au surmenage. Son tempérament bilieux le prédispose aux poussées de fièvre, aux maux atteignant la tête, tels que migraines, insomnies, troubles cérébraux. Son imprudence occasionne souvent des accidents qui atteignent fréquemment la tête. Ses grandes facultés de récupération se renforcent par le recours à un sommeil long. Il a un faible pour les nourritures fortement épicées et les boissons fortes, mais son intérêt est de suivre un mode de vie simple, une activité sans surmenage avec un repos régulier et une nourriture légère, qui lui permettront de continuer plus longtemps sa vie dynamique. Les exceptions : il arrive que l’on rencontre des Béliers indécis, hésitants, au dynamisme bloqué, et ne répondant donc pas au portrait qui précède. C’est le plus souvent, soit que le signe Ascendant relève d’une nature opposée, ou que l’action d’une planète, surtout Saturne, introduit une forte inhibition. Sens du destin « Bélier » : le récit mythologique de la Toison d’Or s’applique à ce signe. Il lui fait comprendre que les désirs sans limite sont la manifestation d’un esprit trop enfantin, qui doit apprendre à sacrifier une partie de ses aspirations s’il veut sauvegarder l’essentiel, et qu’il doit aussi savoir accepter les conséquences de ses actes. Dans sa destinée courante, le Bélier est en effet trop enclin à l’aventure, aux décisions tumultueuses, aux passions dévorantes, accentuées par sa politique du tout ou rien, qui lui fait trop souvent gâcher ses plus belles chances. Sur le plan de l’évolution spirituelle, le Bélier n’en est qu’au premier stade, c’est l’instinct à l’état brut, trop impulsif, il doit maîtriser son émotivité excessive, et ne pas agir pour le plaisir d’agir, comme un moteur qui tourne à vide. Mots clefs : projection, propulsion. Passion, totalitarisme conquérant. Quelques Béliers célèbres : Henri II, Gambetta, Lénine, Krouchtchev, Cohn-Bendit, Werner von Braun, Louis XV, Goya, Baudelaire, Zola, Van Gogh, Chaplin, Alain Poher, Leprince-Ringuet, von Karajan, Belmondo, J. Brel, Sainte Thérèse d’Avila, la Castiglione, Juliette Drouet, Simone Signoret, Claudia Cardinale.