12. LES POISSONS
Posté : mar. 21 juin 2016 07:23
19 fêvrier-20 mars
Lui région des Poissons est un Monde du Silence... ses habitants glissent les uns vers les autres et se quittent, chacun portant la responsabilité entière de sa vie et de son devenir (Philippe Met- man, « les Astres et la Destinée »).
Douzième et dernier signe avant le renouveau prin¬tanier, océan où tout finit mais aussi source profonde de la vie, commencement et fin, épreuve et délivrance, sérénité et tempête, domaine des naïades et des monstres marins, les Poissons laissent remonter de leurs abysses les trésors des galions échoués, les pêches miraculeuses ou les déchets pollués. Il n’est pas possible de cerner avec précision toutes ses significations, aussi le com¬prendra-t-on mieux en lui accordant les tendances contraires à celles de la Vierge, qui lui fait face dans le Zodiaque.
Son comportement : c’est celui d’un être insaisissable, qui veut échapper à tout ce qui peut être pour lui une frontière, une limitation. Il apparaît et disparaît périodiquement dans la vie de ses amis, et n’aime pas qu’on lui pose des questions qui l’obligeraient à être précis et à se décider nettement. Vu de l’extérieur, il semble inconsistant et sans problèmes. Au-dedans, c’est autre chose.
Psychologie : signe, d’eau de tempérament lymphatique, il est sur-émotif moyennement actif et os¬cille entre Primarité et Secondarité, mais sa complexité nuancée ne se laisse pas réduire en formules. L’essentiel est de savoir qu’il est le plus réceptif, le plus psychiquement plastique de tous les signes, qu’il est imprégné et traversé par les grands courants collectifs de son époque. Gouverné par Jupiter et par Neptune, il sera dans le premier cas plus adapté, protégé par une chance insolente, épanoui. Dans le second, les incertitudes neptuniennes le feront vivre hors du réel, suivant le flux et le reflux d’un complexe de fuite qui le ballotte hors de toute intégration constructive.
Une autre dialectique permet de séparer, selon A. Barbault, le Poissons de l’extrême dilatation, dont l’âme « inflationniste » épouse l’infini, s’unit à l’univers pour y mêler toutes les croyances, dans une sorte de résonance mystique très neptunienne. Ce « hippy » psychique ne peut qu’être communautaire, internationaliste, parfois mystique, unissant les contraires dans une synthèse séduisante. Face à lui, apparaît le Poissons de l’extrême resserrement, aspiré par la Vierge, captif enchaîné par l’épreuve physique, morale ou psychique qui devient son petit univers concentrationnaire. Il capte la misère du monde, et en éprouve une culpabilité profonde. Qu’il s’agisse de masochisme ou d’une sainteté rédemptrice, il portera sa croix jusqu’au bout, même s’il consacre sa vie au dévouement pour les autres, pour ceux dont la souffrance le fascine.
* Son intelligence : l’ampleur de son champ de conscience détermine une forme d’intelligence imprécise, sensible, axée sur l’intuition, irrationnelle et illogique. Il peut en résulter une certaine confusion qui le fait vivre dans l’utopie. S’il y met de l’ordre, il tirera parti des richesses de son imagination, et se fera créateur grâce à une prodigieuse fécondité, tel Victor Hugo, le plus prolifique de nos écrivains.
* Sa force : sa bonté, son désintéressement, son dévouement. S’il est marqué de Jupiter, son optimisme candide mais contagieux le conduira au succès social, car il est alors stimulé par le sens de ses responsabilités.
* Sa faiblesse : son indécision, sa crainte de faire du mal qui le stérilise. Son ignorance et sa maladresse des détails pratiques. Sa résignation. Son mépris des barrières légales, qui le pousse aux compromissions, voire dans certains cas aux fraudes, aux opérations financières louches. Il évolue trop dans la frange fangeuse entre le toléré et l’interdit.
Ses aptitudes professionnelles : il hésite beaucoup avant de se décider. Dans l’artisanat : la cordonnerie et la botterie. Les activités liées à la mer et aux liquides. La finance. A un autre niveau, les carrières médicales comme la Vierge, la psychiatrie, la rééducation des malades et des dévoyés, l’anesthésie. Nombre d’astronomes appartiennent à ce signe.
Santé : son tempérament lymphatique le prédispose aux troubles affectant les ganglions, le système glandulaire et hormonal, se traduisant surtout par les rhumatismes, les dermatoses humides, la lymphangite, la cellulite. Les pieds très sensibles au froid et à l’humidité, sont un point vulnérable. Résistant mal à toutes les contagions, le Poissons, s’il veut garder son moral, a besoin qu’on se penche sur lui et ses maux, souvent mal diagnostiqués. Il risque autrement de chercher des forces dans l’arsenal des tranquillisants, euphorisants, qui aboutit vite à l’alcool, aux stupéfiants et à ce monde liquéfié où le Poissons deviendrait, plus vite qu’un autre, une épave.
Sens du destin Poissons : l’être des Poissons se trouve souvent pris dans d’inextricables contradictions, provoquées par son manque de réalisme et ses idées utopiques. On a dit que pour lui la mystique tient lieu d’action : elle peut l’empêcher d’être lucide et transformer sa sensibilité en sensiblerie, sa bonté en faiblesse coupable. Le Poissons moyen doit apprendre à voir les choses en face avec courage et sincérité et non pas à les fuir ou à agir de façon équivoque, sans pour autant perdre son habileté à louvoyer. Quant au Poissons supérieur, fait pour concilier les inconciliables, il ne devra pas rester sourd à l’appel de l’absolu : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Mots clefs : fécondité, compassion, communion, tolérance. Utopie, démission, masochisme.
Quelques Poissons célèbres : Charles-Quint, Michel-Ange, Washington, Darwin, Copernic, Galilée, Arago, Einstein, Ramakrishna, Victor Hugo, Mallarmé, Casanova, Vigny, Chopin, Ravel, Renoir, Edison, Lindbergh, Marcel Pagnol, Boris Vian, Chaban-Delmas, Mme Roland, Marie Vetsera, Michèle Morgan, Liz Taylor.
Lui région des Poissons est un Monde du Silence... ses habitants glissent les uns vers les autres et se quittent, chacun portant la responsabilité entière de sa vie et de son devenir (Philippe Met- man, « les Astres et la Destinée »).
Douzième et dernier signe avant le renouveau prin¬tanier, océan où tout finit mais aussi source profonde de la vie, commencement et fin, épreuve et délivrance, sérénité et tempête, domaine des naïades et des monstres marins, les Poissons laissent remonter de leurs abysses les trésors des galions échoués, les pêches miraculeuses ou les déchets pollués. Il n’est pas possible de cerner avec précision toutes ses significations, aussi le com¬prendra-t-on mieux en lui accordant les tendances contraires à celles de la Vierge, qui lui fait face dans le Zodiaque.
Son comportement : c’est celui d’un être insaisissable, qui veut échapper à tout ce qui peut être pour lui une frontière, une limitation. Il apparaît et disparaît périodiquement dans la vie de ses amis, et n’aime pas qu’on lui pose des questions qui l’obligeraient à être précis et à se décider nettement. Vu de l’extérieur, il semble inconsistant et sans problèmes. Au-dedans, c’est autre chose.
Psychologie : signe, d’eau de tempérament lymphatique, il est sur-émotif moyennement actif et os¬cille entre Primarité et Secondarité, mais sa complexité nuancée ne se laisse pas réduire en formules. L’essentiel est de savoir qu’il est le plus réceptif, le plus psychiquement plastique de tous les signes, qu’il est imprégné et traversé par les grands courants collectifs de son époque. Gouverné par Jupiter et par Neptune, il sera dans le premier cas plus adapté, protégé par une chance insolente, épanoui. Dans le second, les incertitudes neptuniennes le feront vivre hors du réel, suivant le flux et le reflux d’un complexe de fuite qui le ballotte hors de toute intégration constructive.
Une autre dialectique permet de séparer, selon A. Barbault, le Poissons de l’extrême dilatation, dont l’âme « inflationniste » épouse l’infini, s’unit à l’univers pour y mêler toutes les croyances, dans une sorte de résonance mystique très neptunienne. Ce « hippy » psychique ne peut qu’être communautaire, internationaliste, parfois mystique, unissant les contraires dans une synthèse séduisante. Face à lui, apparaît le Poissons de l’extrême resserrement, aspiré par la Vierge, captif enchaîné par l’épreuve physique, morale ou psychique qui devient son petit univers concentrationnaire. Il capte la misère du monde, et en éprouve une culpabilité profonde. Qu’il s’agisse de masochisme ou d’une sainteté rédemptrice, il portera sa croix jusqu’au bout, même s’il consacre sa vie au dévouement pour les autres, pour ceux dont la souffrance le fascine.
* Son intelligence : l’ampleur de son champ de conscience détermine une forme d’intelligence imprécise, sensible, axée sur l’intuition, irrationnelle et illogique. Il peut en résulter une certaine confusion qui le fait vivre dans l’utopie. S’il y met de l’ordre, il tirera parti des richesses de son imagination, et se fera créateur grâce à une prodigieuse fécondité, tel Victor Hugo, le plus prolifique de nos écrivains.
* Sa force : sa bonté, son désintéressement, son dévouement. S’il est marqué de Jupiter, son optimisme candide mais contagieux le conduira au succès social, car il est alors stimulé par le sens de ses responsabilités.
* Sa faiblesse : son indécision, sa crainte de faire du mal qui le stérilise. Son ignorance et sa maladresse des détails pratiques. Sa résignation. Son mépris des barrières légales, qui le pousse aux compromissions, voire dans certains cas aux fraudes, aux opérations financières louches. Il évolue trop dans la frange fangeuse entre le toléré et l’interdit.
Ses aptitudes professionnelles : il hésite beaucoup avant de se décider. Dans l’artisanat : la cordonnerie et la botterie. Les activités liées à la mer et aux liquides. La finance. A un autre niveau, les carrières médicales comme la Vierge, la psychiatrie, la rééducation des malades et des dévoyés, l’anesthésie. Nombre d’astronomes appartiennent à ce signe.
Les enfants des Poissons : indécis, portant intérêt à tout d’une façon un peu détachée, dès le premier âge, il est indispensable de lui fixer des buts précis, de l’orienter très tôt et de ne pas trop lui laisser la bride sur le cou. Trop souvent, il est enclin à vivre dans un univers différent, coupé de mystères et de cachotteries, parfois même de fugues. Ses fréquentations devront être scrupuleusement contrôlées. L’attrait de la drogue menace en effet en tout premier lieu ces enfants trop rêveurs et trop influençables.Sa vie amoureuse : là aussi on retrouve l’indécision, le goût du mystère, l’impossibilité à s’exprimer clairement, le rêve que blesse la réalité. Mais l’amour Poissons est une vaste communion cosmique, où tout est magnifié, un peu magique. C’est un amour salvateur, où l’on cherche souvent à relever un être soi-disant déchu (V. Hugo et Juliette Drouet), un amour « oblatif » fait du don de soi et d’abnégation. La femme des Poissons surtout est entièrement romanesque, fleur bleue, capable de se dévouer corps et âme dans l’espoir de cette communion si désirée, mais capable aussi d’aimer en silence l’homme idéalisé qui ne sera jamais à elle. Le Poissons trouve, hélas, une joie triste à la Dostoievsky dans le renoncement et l’amour mystique et rédempteur. Le plaisir de pardonner les fautes permet aussi, par compensation, de pardonner les siennes propres, ce qui aboutit à des situations confuses que le Poissons ne peut trancher tant qu’il éprouve encore un lien affectif, si ténu soit-il. Songez au symbole du signe, où souvent les deux Poissons sont reliés l’un à l’autre.
Santé : son tempérament lymphatique le prédispose aux troubles affectant les ganglions, le système glandulaire et hormonal, se traduisant surtout par les rhumatismes, les dermatoses humides, la lymphangite, la cellulite. Les pieds très sensibles au froid et à l’humidité, sont un point vulnérable. Résistant mal à toutes les contagions, le Poissons, s’il veut garder son moral, a besoin qu’on se penche sur lui et ses maux, souvent mal diagnostiqués. Il risque autrement de chercher des forces dans l’arsenal des tranquillisants, euphorisants, qui aboutit vite à l’alcool, aux stupéfiants et à ce monde liquéfié où le Poissons deviendrait, plus vite qu’un autre, une épave.
Sens du destin Poissons : l’être des Poissons se trouve souvent pris dans d’inextricables contradictions, provoquées par son manque de réalisme et ses idées utopiques. On a dit que pour lui la mystique tient lieu d’action : elle peut l’empêcher d’être lucide et transformer sa sensibilité en sensiblerie, sa bonté en faiblesse coupable. Le Poissons moyen doit apprendre à voir les choses en face avec courage et sincérité et non pas à les fuir ou à agir de façon équivoque, sans pour autant perdre son habileté à louvoyer. Quant au Poissons supérieur, fait pour concilier les inconciliables, il ne devra pas rester sourd à l’appel de l’absolu : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Mots clefs : fécondité, compassion, communion, tolérance. Utopie, démission, masochisme.
Quelques Poissons célèbres : Charles-Quint, Michel-Ange, Washington, Darwin, Copernic, Galilée, Arago, Einstein, Ramakrishna, Victor Hugo, Mallarmé, Casanova, Vigny, Chopin, Ravel, Renoir, Edison, Lindbergh, Marcel Pagnol, Boris Vian, Chaban-Delmas, Mme Roland, Marie Vetsera, Michèle Morgan, Liz Taylor.