Bénéfiques et maléfiques
Posté : mar. 28 juin 2016 21:30
On classait naguère comme « maléfiques » Mars et Saturne, ainsi que les nouvelles planètes Uranus, Neptune et Pluton. Cette désignation désuète n’a plus sa raison d’être si l’on admet que la vie est plus une lutte qu’une partie de plaisir, et si l’on comprend que chaque planète représente une force dont l’excès seul peut être nocif. Si Mars peut créer des inimitiés par son impulsivité et son irréflexion, il accorde par contre un courage et un esprit d’entreprise qui ne peuvent être que « bénéfiques ». Quant aux planètes qui ont traditionnellement ce qualificatif, Jupiter et Vénus, si elles engendrent optimisme et joie de vivre, elles peuvent par contre mener à un abus des plaisirs pouvant entraîner maladies, dépenses, paresse, etc.
Les « maléfiques » ne méritent vraiment leur nom que lorsqu’elles forment de « mauvais aspects », ce qui fait ressortir ce qu’on appelait les défauts (brutalité, avarice, mensonge) désignés pudiquement maintenant comme difficultés d’adaptation du comportement.
Les « maléfiques » ne méritent vraiment leur nom que lorsqu’elles forment de « mauvais aspects », ce qui fait ressortir ce qu’on appelait les défauts (brutalité, avarice, mensonge) désignés pudiquement maintenant comme difficultés d’adaptation du comportement.
Mais par rapport à une conception de la vie qui serait toute de douceur, de compréhension et de fraternité humaine, avec pour contrepartie l’indolence et le laisser-aller, il est clair que Mars, Saturne, Uranus et Pluton ne peuvent que jouer un rôle perturbateur dans un tel idéal de vie, en y apportant des crises, de l’égocentrisme, de la brutalité. Bien que de nature opposée, Neptune, pourtant pacifique, devient « maléfique » lorsqu’il entraîne au scandale, à l’asociabilité, à l’irresponsabilité, à l’univers de la drogue.